La faune et la flore

La mobilisation contre la pollution...

vers une réhabilitation

Les résultats

Le parc du Héron

La réhabilitation de la Marque La mobilisation contre la pollution

Les photographies sont révélatrices de la pollution : le rejet direct des eaux usées dans la rivière provoque :
* la prolifération d’algues et dépôts résiduels
* la présence de détritus recyclables
et substances non miscibles
* la mousse liée aux détergents rejetés par les teintureries et égouts urbains
* Non visibles mais plus graves encore, les boues toxiques chargées en métaux lourds s’accumulent dans le lit de la Marque.

Les problèmes de pollution sont antérieurs à l’urbanisation et l’industrialisation même s’il est indéniable que ces deux derniers facteurs les ont accentués. Déjà en 1780, le parlement de Flandre avait pris une ordonnance obligeant les riverains à effectuer le curage des cours d’eau et l’entretien des berges. La corruption des eaux n’était pas sans conséquence sur la santé des habitants de la vallée : en été, lors de fortes chaleurs, les épidémies faisaient rage.

La nature médiocre de l’eau de la Marque est avérée dès la source. De plus, elle est alimentée par des ruisseaux et des affluents de moyenne ou mauvaise qualité. La pollution tend à augmenter vers l’aval, en zone urbanisée.

L’acuité de ces problèmes de pollution due aux agriculteurs, citadins et industriels a abouti à une prise de conscience collective. Pour remédier à une telle situation, il fallait agir non seulement sur la durée mais aussi sur l’ensemble du territoire traversé par la Marque. L’intercommunalité a été la réponse la mieux adaptée.

Le début des années 1990 voit l’engagement de différents partenaires : Lille Métropole Communauté Urbaine, Agence de l’Eau, Syndicat Mixte du Canal de Roubaix et enfin Syndicat Intercommunal de la Marque Urbaine (SIMU). Ce dernier organisme, créé en 1992, regroupe les communes de la Marque canalisée.


Le curage consiste à extraire du fond du canal, le sable, les graviers ou les vases afin de garantir un mouillage suffisant (profondeur disponible pour les navires chargés). En certains endroits de la Marque urbaine et du canal de Roubaix, le chenal est très envasé. Les boues proviennent de la sédimentation des matières solides rejetées dans l’eau. Une fois extraites, elles sont rejetées dans un bassin de décantation puis de confinement. Photographies prises en 1996 au port du Dragon, totalement envasé depuis 1990.
L'engagement dans l'assainissement des eaux usées notamment de Lille Métropole Communauté Urbaine par leurs raccordements aux stations d’épuration a été un premier passage obligé dans la lutte contre la pollution de la Marque. Malgré les efforts entrepris, notamment les premiers curages, la pollution demeure. Aussi, l’Agence de l’Eau lance-t-elle, en 1998, une étude afin d’éradiquer le problème à sa racine. Il faut réhabiliter la Marque.
 
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