Les
problèmes de pollution
sont antérieurs à l’urbanisation
et l’industrialisation même
s’il est indéniable que ces
deux derniers facteurs les ont accentués.
Déjà en 1780, le parlement
de Flandre avait pris une ordonnance obligeant
les riverains à effectuer le curage
des cours d’eau et l’entretien
des berges. La corruption des eaux n’était
pas sans conséquence sur la santé des
habitants de la vallée : en été,
lors de fortes chaleurs, les épidémies
faisaient rage.
La nature médiocre
de l’eau de la Marque est avérée
dès la source. De plus, elle est alimentée
par des ruisseaux et des affluents de moyenne
ou mauvaise qualité. La pollution
tend à augmenter vers l’aval,
en zone urbanisée.
L’acuité de
ces problèmes
de pollution due aux agriculteurs, citadins
et industriels a abouti à une
prise de conscience collective. Pour remédier à une telle situation,
il fallait agir non seulement sur la durée mais aussi sur l’ensemble
du territoire traversé par la Marque. L’intercommunalité a
été
la réponse la mieux
adaptée.
Le début des années
1990 voit l’engagement de différents
partenaires : Lille Métropole
Communauté Urbaine, Agence de l’Eau,
Syndicat Mixte du Canal de Roubaix et enfin
Syndicat Intercommunal de la Marque Urbaine
(SIMU). Ce dernier organisme, créé en
1992, regroupe les communes de la Marque
canalisée.
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