Moulins et tourbage

Chasse, pêche et bûcheronnage

L’industrialisation de la vallée de la Marque

La permanence de la ruralité

L’économie traditionnelle Chasse, pêche et bûcheronnage


Carte postale de l’entre-deux-guerres montrant le bassin de natation du collège de Marcq. Il s’agissait de l’ancien vivier du château du Gardin. Aujourd’hui, il a retrouvé l’appellation de carpière.

Jusqu’à la Révolution Française, chasse et pêche étaient des privilèges seigneuriaux. Les paysans avaient donc pris l’habitude de braconner dans les bois et marais. L’anguille, la brème, le brochet le goujon, la perche, la rousse se pêchaient encore dans la Marque, au début du XIXè siècle.
A Hem, vers 1968, la Marque était encore une réserve de poissons.
Seigneurs et ecclésiastiques construisirent des viviers, alimentés par des fontaines, la Marque et ses affluents. On y élevait principalement des carpes. On atteste un vivier à l’abbaye de Marquette dès le XIIIè siècle.

Le bûcheronnage, les sabots et l’art du bois de charpenterie et menuiserie sont les principales activités issues de l’exploitation des forêts de la vallée de la Marque. Chaque village avait ses gens de bois : charpentiers, ébénistes, scieurs de long, etc. Les charpentes de nombreuses églises, granges et fermes témoignent de ce savoir faire. Parfois les sabotiers travaillaient et vivaient dans les zones boisées. Vers 1790, on en recensait encore 400 dans le canton de Templeuve. Dans l’entre-deux-guerres, la fabrication des sabots n’avait pas encore été supplantée par celle des chaussures.

L’église Saint-Martin à Louvil témoigne du savoir faire des charpentiers et des ébénistes de la vallée de la Marque. Le nom du village proviendrait de Ovile rappelant les importantes bergeries d’antan.
 
Site officiel de la Ville