Moulins et tourbage

Chasse, pêche et bûcheronnage

L’industrialisation de la vallée de la Marque

La permanence de la ruralité

L’économie traditionnelle La permanence de la ruralité

Marcq-en-Barœul garda longtemps une spécificité maraîchère. Depuis le XVIIè siècle, les exploitants produisaient légumes et fruits qu’ils allaient vendre sur les marchés lillois, d’où le surnom de "Jardin de Lille" attaché au village. La fertilité des sols et l’eau de la Marque permettaient des rendements agricoles exemplaires. La Société Royale des Sciences et de l’Agriculture récompensait régulièrement les Marcquois. Au XIXè siècle, le déclin agricole a été amorcé par l’industrialisation et l’urbanisation.

La vallée de la Marque se caractérise par une prépondérance des terres labourables sur l’herbe. L’élevage y est moins développé que dans le reste de la région. On y cultive 40 à 50% de céréales (orge et blé).
L’originalité de la production agricole de la vallée de la Marque réside dans la part (8 à 10%) réservée aux cultures suivantes : maraîchères (de plein champ : fraises, poireaux, carottes, asperges), sous serres ou horticoles.
Le Pévèle est renommé dans le monde entier pour ces graines de semences.

Ces photographies des années 1940-50 illustrent une exploitation maraîchère ayant longtemps survécu dans le quartier du Plouich, aux portes de la Cotonnière de Fives.

La région de la Marque est le premier bassin endivier de France. Introduite à Camphin en Pévèle vers 1910, la culture de l’endive s’est répandue dans l’ensemble de la vallée après 1945.

Au début du XIXè siècle, la betterave fut implantée dans la vallée de la Marque. Les premières entreprises furent la prolongation d’exploitations d’agricoles, comme ce fut le cas des frères Caget dont le neveu, un certain Ferdinand Beghin, reprit l’affaire. En dehors des sucreries, d’autres industries sont nées de l’exploitation de la betterave, ainsi que du seigle et de la pomme de terre : les distilleries. La dernière, Delebart et Cie, se trouvait à Tressin et fonctionna jusqu’au milieu du XXè siècle.

Aujourd’hui, seule la zone nord de Marcq-en-Barœul a conservé en partie avec ses 300 hectares de verdure sa vocation maraîchère. Cette dernière enclave rurale marcquoise joue désormais le rôle de poumon vert en milieu urbain grâce à une politique d’aménagement dont les objectifs sont la préservation de l'environnement, et des ressources naturelles et culturelles.

Ferme de la Nécherie, carrière Dal.

Belle ferme ayant conservé ses bâtiments traditionnels, chemin de Ghesles
 
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