Moulins et tourbage

Chasse, pêche et bûcheronnage

L’industrialisation de la vallée de la Marque

La permanence de la ruralité

L’économie traditionnelle Moulins et tourbage


Détail du terrier de l'abbaye de Marquette, à laquelle appartenait le moulin de Marcq.

La famille du Breucq possédait tous les moulins de la basse vallée, dont ceux de Wasquehal et ici Marcq-en-Barœul, situé sur une petite île où se situe l’écluse aujourd’hui. A Bouvines, le moulin appartenait à l’abbaye de Saint-Amand. Quelques textes du XVIIIè et XIXè siècle relatifs à la destruction du moulin de Tressin, font allusion à leur utilisation par les minotiers des villages alentours.

Il semble que l’usage de prélever la tourbe a commencé au début du XVIIè siècle à Fretin mais le document signé par Charles Quint fait allusion à ce moyen de chauffage un siècle plus tôt. Ce tourbage se faisait dans l’anarchie (conflits avec les gens de loi des communautés ou les étrangers aux paroisses qui venaient tourber). « Les gens de loi ne pouvaient raisonnablement interdire le tourbage, gagne pain des plus humbles », vendant les tourbes pour s’acheter du pain… L’extraction de la tourbe était un mal nécessaire. Il fallait en effet concilier le besoin de se procurer un matériau de chauffage avec le fait que cette extraction freinait l’écoulement des eaux.


Parc des Moulins de Villeneuve d’Ascq
Roue de moulin à eau.

Au XVIè siècle, Charles Quint autorisa les riverains de la Marque à élargir la rivière, à planter ses berges, à récolter les herbages et la tourbe, en échange d’une corvée perpétuelle : réparer les berges et les entretenir régulièrement pour éviter les inondations. On sait aussi qu’à la fin du XVIIè siècle, le tourbage, se portait bien : les usagers, comme on disait, abusaient des marais. De ce fait, au cours du XVIIè siècle, les autorités réglementèrent et parfois allèrent jusqu’à interdire cette pratique, provoquant des rebellions comme à Templeuve, Péronne, Fretin ou Ennevelin.

 
Site officiel de la Ville