Ghislaine Noé-Steinbach : « Le bocal de Capucine » : un roman pour ne plus tourner en rond.
Ghislaine Noé aime « les gens ». Cette jeune retraitée prend du temps pour elle tout en continuant à en dispenser aux autres. L’écriture fait partie de sa nouvelle liberté. Cette auteure poursuit ainsi sa soif de rencontres, nourrie par son métier mené dans le domaine social, auprès du Département du Nord. Elle y a côtoyé des personnes de tous horizons et a engrangé beaucoup de confidences. Les relations humaines la passionnent.
« Chaque rencontre me fascine et j’aime écouter et apporter de la bienveillance. J’ai toujours prôné la « bientraitance » tant au niveau professionnel que personnel. Pour moi, il faut dépasser les craintes et les obstacles qui nous bloquent. Chacun détient en soi des ressources pour avancer, grandir et s’ouvrir à tous les possibles. C’est un peu ce que j’exprime à travers mon roman ».
Une histoire d’aujourd’hui où chacun côtoie son double… ou presque.
Ghislaine Noé fait vivre à Capucine, son héroïne, enfermée « dans son bocal », de multiples situations et sentiments qui paraissent familiers aux lecteurs. On y rencontre une mère toxique, une amie instable et envahissante, une vie sentimentale chahutée… Des secrets de famille ajoutent du piment à l’intrigue. Imperceptiblement, l’auteure distille des petits conseils qui ont un effet miroir : « J’ai conçu les chapitres comme une boîte à outils pour permettre une prise de conscience et apporter un mieux-être. La forme romanesque s’y prête ».
Les petits cailloux au fond du bocal de Capucine pourraient se transformer en diamants et le poisson rouge cesserait ainsi de tourner en rond.
La magie de la lecture fait son œuvre. C’est en tout cas l’effet constaté par les tout premiers lecteurs.
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