Sandrine Labarthe « Nourson et la maladie de maman », un livre qui a du sens.
Toute souriante, le regard plein de tendresse, Sandrine Labarthe présente son livre « Nourson et la maladie de Maman », composé avec son amie Claire Brenier, il y a onze ans. Il évoque pour les tout-petits et avec beaucoup de pudeur, le choc de la maladie, une épreuve à surmonter.
On l’aura compris. Sandrine Labarthe s’est battue contre un cancer alors que son fils n’avait que trois mois. Deux ans après, une récidive l’oblige à vivre en chambre stérile pendant de trop longues semaines. Difficile d’expliquer l’inexplicable à un jeune enfant. Les câlins manquent, la détresse est immense, de part et d’autre. Pourtant, il faut garder l’espoir.
Un petit album utile et dédramatisant.
Ce livre a été écrit pour pallier un manque. Manque physique et manque de livre adapté aux bambins confrontés à cette souffrance. De l’hôpital, Sandrine imagine un album. Sa famille l’encourage. Son amie Claire Brenier souhaite l’illustrer. Le projet occupe l’esprit. Il faut trouver un éditeur, l’imprimer, le faire connaître, le vendre. Le projet redonne de l’énergie. « Mon livre fait sens. Il est vendu en librairie et je reçois chaque semaine des témoignages émouvants. Nourson était le surnom de notre fils ».
Un beau texte qui parle aux enfants.
Chaque illustration est accompagnée d’un texte poignant : « Maman est partie à l’hôpital, les médecins vont prendre soin d’elle. Il faut faire une provision de bisous… Et un jour, ça y est, le docteur nous annonce que le combat est gagné ! On a été les plus forts. Maman, Papa et moi, on s’aime tant ! ».
Aujourd’hui, Sandrine est guérie même si elle fait toujours attention. « Notre « Nourson » a quinze ans. Il n’aime pas qu’on lui rappelle cette période mais moi, je sais que mon petit livre fait du bien et qu’il nous a aidés ».
Prix : 8 euros. Vendu en librairie.
Bénéfice de l’ouvrage versé à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif, premier centre de lutte contre le cancer en Europe.