Les droits des femmes, c’est toujours et partout !
Ainsi, sur le marché du travail, bien qu’elles accèdent aux emplois dans la même proportion que les hommes, les femmes continuent de subir des inégalités significatives ! Si elles gagnent en moyenne 23 % de moins que les hommes, ce n’est pas seulement parce qu’à travail égal elles sont moins payées, c’est aussi parce que les inégalités d’accès aux emplois de qualité et aux postes à responsabilité les pénalisent fortement !
Seulement 40 % des cadres sont aujourd’hui des femmes et, à diplôme égal, elles sont moins valorisées et rémunérées que les hommes dans des fonctions identiques. Les inégalités de salaire s’accentuent au cours de la carrière.
Qui plus est dans les secteurs les plus « féminisés », la reconnaissance des qualifications et des compétences est inférieure aux secteurs masculins, les conditions de travail y sont le plus souvent pénibles. Tout cela conduit à une désaffection de ces secteurs, par exemple à l’hôpital ou dans l’éducation.
De même, le recours aux temps partiels imposés non justifiés doivent être sanctionnés. Dans les secteurs de l’entretien et du nettoyage, de l’aide à domicile, les temps de trajet ou les temps non travaillés entre deux interventions doivent être rémunérés ! Puis, au bout du bout de toutes les inégalités, quand le couperet tombe, les pensions des femmes sont inférieures de 38% à celles des hommes !
Les droits des femmes au travail restent des droits à conquérir !
Comment et où construire les mille logements sociaux manquants dans notre ville
Nous constatons que les règles volontaristes mises en œuvre dans notre ville avec des obligations de logements sociaux dans chaque projet immobilier et le soutien à certains bailleurs ne sont pas efficaces et ne créent pas le changement tant espéré par les familles en attente d’un logement.
Par exemple, le recul de la majorité municipale sur le projet place de la Victoire prive les personnes en attente d’un logement d’une réponse concrète et rapide pour satisfaire leur besoin.
Dans le pharaonique projet de construction aux « Belles Terres » seraient envisagés des logements sociaux classiques mais aussi les nouveaux Baux Réels Solidaires. Ce montage juridique permet d’accéder à la propriété sans avoir à supporter le coût du foncier sur lequel est réalisé la construction.
Développer des places d’accueil d’urgence dans notre ville
La misère, les violences intra-familiales et les expulsions sont une fabrique à personnes sans abri et familles exposées à la violence. Beaucoup de municipalités de notre taille mènent des politiques actives d’accueil de personnes en souffrance ayant un besoin impérieux d’hébergement et d’accompagnement. Dans notre ville, quelques associations jouent le rôle que devrait tenir le service public.
Marcq pourrait répondre à ces multiples besoins en créant un dispositif piloté par la ville avec une capacité d’hébergement en logements d’urgence et en travailleurs sociaux. Il suffirait de prendre les décisions qui s’imposent allant jusqu’à la réquisition par le Maire de logements vacants (Marcq comporte à ce jour plus de 1 400 logements privés vacants soit 7% des logements de la ville).
Contacter vos élu·es :
Permanence vendredi 4 avril à 18h00 au café du Buisson (tramway Buisson). Vous pouvez me contacter au 07 83 89 80 59 ou par mail
Philippe Crépel
Conseiller municipal, élu PCF sur la liste avec Odile Vidal-Sagnier (EELV) et Laurent Seailles (PS)