Tribunes d’expression politique
Cadre de vie et urbanisme, une vigilance de tous les jours
Avec l’ensemble de l’équipe municipale, nous n’avons eu de cesse d’embellir notre ville depuis de nombreuses années en veillant autant qu’il est possible à ce que chaque projet urbain s’inscrive dans une vision d’équilibre.
S’agissant des projets qui sont le fait d’opérateurs privés et qui relèvent de la liberté de chacun d’user de son droit de propriété, la Ville a l’obligation de les analyser au regard des réglementations d’urbanisme applicables auxquelles elle doit donc se conformer. Les Maires ne disposent donc pas des moyens de s'opposer légalement à certains projets de construction qui ne répondent forcément pas à leur conception de l'évolution urbaine. La Ville a d’ailleurs déjà été condamnée pour avoir refusé la délivrance d’un permis de construire.
Rappelons d’ailleurs que nous avons rejeté l’idée d’une densification lors de la préparation du PLU3 (plan local d’urbanisme), où le groupe majoritaire a eu l’occasion de marquer son désaccord sur la proposition de la densification des habitations autour des lignes importantes de transport en commun.
Comme l’a rappelé notre Maire, Bernard Gérard, nous voulons un urbanisme respectueux des gens, de l’environnement et de l’histoire de notre ville. C’est d’ailleurs dans cet esprit que le quartier des Belles-Terres est principalement constitué de 400 hectares de terres agricoles préservées, au-delà du pavé stratégique, et qui le seront pour toujours.
Transmission de la mémoire et de l’histoire
La transmission de la mémoire entre générations se fait bien souvent oralement. Celle-ci est en effet avant tout intergénérationnelle comme un passage de relai. Transmettre pour éclairer et faciliter les décisions qu’auront à prendre nos enfants et petits-enfants.
Dernièrement nous avons commémoré dans notre ville le débarquement allié de juin 1944.
Le 4 septembre, ce sera le 80e anniversaire de la libération de Marcq-en-Barœul. Commémorer annuellement ces moments forts de notre histoire, c’est se souvenir et rendre hommage à nos héros et à ceux qui ont fait don de leur vie pour notre liberté et pour nos libertés.
Pour ne pas oublier ceux qui se sont sacrifier et dont l’engagement et le don étaient leur force, nombre de nos rues, de nos places et de nos parcs, nous rappellent le sacrifice de ces femmes et de ces hommes.
De Jules Delcenserie qui fut la première victime civile marcquoise de la Première Guerre mondiale à l’héroïsme du Colonel Arnaud Beltrame, nos rues honorent ceux qui ont résisté aux envahisseurs, Paul Blondeau, L’abbé Bonpain, Pierre Brossolette, Raymond Derain, Adolphe Torgue et bien d’autres morts en déportation ou fusillés au fort de Bondues.
Les professeurs de nos collèges et lycées marcquois participent activement à cette transmission de la mémoire en organisant des sorties « patrimoine ».
Nos collégiens et lycéens peuvent ainsi découvrir les monuments aux morts du Bourg et de Rouges Barres qui honorent les marcquoises et marcquois tombés au champ d’honneur en Europe, en Afrique du Nord ou en Indochine.
Celui du cimetière du Bourg qui a été édifié à la fin du 19e siècle, est un rappel de l’histoire de notre pays depuis le second Empire et la 3e république. Ce monument commémore quelques campagnes ou batailles, notamment celle du corps expéditionnaire ayant combattu au Mexique (1861), la guerre de Crimée qui n’est pas sans rappeler sur le plan géo politique, ce qui se passe aujourd’hui aux frontières de l’Europe. Mais aussi la guerre de 1870 ou notre pays fut privé de ses provinces d’Alsace et de Lorraine.
Depuis 1968, la plupart des commémorations se déroulent avenue Foch, devant le Mémorial du square du Souvenir Français. Elles sont nombreuses mais combien indispensables à la transmission de notre histoire. Armistice du 11 novembre, appel du 18 juin du Général De Gaulle, journée nationale de la résistance... Les membres des conseils des seniors, des jeunes, des enfants, ainsi que les associations d’anciens combattants y sont toujours fidèles.
Ce mémorial du souvenir garde dans une vasque le symbole de la terre sacrée des champs de bataille de la marne et de la somme de la première guerre et rappelle aussi des événements dramatiques tel le train de Loos qui fut le dernier convoi de la déportation ou 871 nordistes furent envoyés dans les camps de concentration nazis.
C’est aussi sur ce petit parc en face de la mairie qu’est inauguré en septembre 2012 par notre Maire Bernard GERARD et Alain JUPPE maire de Bordeaux, le buste de Maurice Schuman, Cet ancien ministre parlementaire, écrivain, et académicien et porte-parole de la France Libre sur radio Londres qui débarqua en 1944 sur les plages de Normandie pour prendre part à la bataille de France avec l’armée britannique.
Notre devoir c’est de préserver et transmettre à nos enfants et petits-enfants, à tous les jeunes, les valeurs républicaines de tous ceux qui ont défendu notre devise de liberté, de paix et de fraternité.
Voter est un droit, mais c’est surtout un devoir
Les 30 juin et 7 juillet prochain auront lieu les élections législatives. Ces élections revêtent un caractère singulier du fait de la poussée des extrêmes. Elles sont cruciales dans le contexte que nous connaissons tous. Se rendre aux urnes, voter, est donc essentiel. Voter est d’abord un droit, une responsabilité. Mais c’est aussi un devoir.
Dans quelques jours, c’est donc à vous de faire un choix : celui de prendre part à la vie de notre pays la France et de ne pas laisser les autres décider à votre place.
Les 30 juin et 7 juillet, votez !
Louis RANDOUX,
Conseiller municipal délégué en charge des Grands Evénements et du Conseil des Jeunes
Marc DELEURY,
Conseiller municipal
Vous le savez bien, nous n’avons pas pour habitude de commenter l’actualité nationale dans nos colonnes et chez UNEM chacun est libre de choisir son parti, de voter pour qui bon lui semble. Notre combat est avant tout local et il rassemble des citoyens de tous les horizons et de toutes les sensibilités.
SI la France en est arrivée là, ce n’est pas le fruit du hasard, c’est le résultat de politiques trop souvent éloignées des aspirations, des besoins et des nécessités des habitants. Le renouvellement des élus ne se fait pas et cela entraine une sclérose très nette. C’est d’ailleurs le cas à MARCQ EN BAROEUL, ou les décisions prises sont hors sol et ou les politiques conduites sont désormais totalement déconnectées du réel.
Vous avez pu le constater, sur des dossiers comme celui de Monoprix qui a failli nous être imposé au Croisé-Laroche, c’est également le cas pour la transformation de la friche Transpole qui sera bientôt un nouveau quartier bien trop dense, pour la place de la Victoire ou les riverains se battent, pour le chemin Pierre Clement et sur bien d’autres sites….
Rappelons également le projet de délocaliser la maison de retraite Les Provinces du Nord prés de DOMYOS en bordure d’autoroute sur un site éloigné de tout... Que dire enfin, du projet de remplacement de notre piscine municipale sur le site de l’aérodrome de Bondues…
La population marcquoise commence enfin à se rendre compte de ce qui se passe vraiment et à part quelques apparatchiks liés par leurs indemnités et des jusqu’au boutistes aveugles, les projets font face désormais à une nécessaire résistance.
Ce que nous dénonçons depuis plusieurs années éclate comme une intense vérité.
C’est déjà le début de l’été : Nous en profitons pour vous souhaiter d’excellentes vacances et un repos bien mérité
N’hésitez pas à nous contacter au 07 68 94 38 37 ou par mail sur l’adresse
Denis TONNEL et Jean-François PICHON, Conseillers Municipaux
A quoi la ville de Marcq va -t-elle ressembler dans 10 ans ?
Des habitants de Marcq ont été conviés le 1er juin à une présentation du nouveau quartier “attraction” dont la construction doit être achevée en 2027 sur le site de la friche ”transpole” sur le grand boulevard juste avant le croisement avec le boulevard Clemenceau .
Si l’on peut se féliciter que cette friche abandonnée depuis plusieurs années d’une surface de 2,2 hectares se voit enfin réutilisée pour un projet valorisant pour la ville qui va permettre de créer des emplois , il faut néanmoins constater que celui-ci ne va pas contribuer a la mixité sociale dans les quartiers de Marcq.
Avec 19 logements sociaux sur un total de 80 logements de 220 000 à 750 000 € le programme “attraction “ne va pas modifier les équilibres imparfaits qui caractérisent déjà notre ville qui va une nouvelle fois se retrouver pénalisée financièrement par l’Etat pour son manque de logements pour les famllles à faibles revenus .
Toutes les études récentes sur la démographie régionale nous alertent pourtant sur l’accroissement des disparités sur la métropole et les mécanismes de ségrégation qui en découlent .Il s’agit notamment de l’absence de jeunes qui va peser sur la fréquentation des équipements comme les écoles et de l’éviction de certaines familles qui ne peuvent plus supporter la hausse des loyers et des charges .
C’est dans ce contexte que les élus de “Marcq ensemble ,écologistes et solidaires “renouvellent leur demande que la prime à l’energie décidée par le conseil municipal en 2022 soit renouvelée cette année. Alors que la CAF vient , du fait de l’augmentation de 10% des tarifs de l’électricité en janvier de decider de prolonger son dispositif ,il semble que le conseil municipal hésite à prendre sa part pour contribuer à soulager les familles qui en avaient bénéficié en 2022. Celles-ci seront d ‘autant plus fragilisées qu’elles vont subir en août une augmentation de 16% des tarifs du gaz si bien que les différents partis politiques engagés dans la campagne électorale des législatives présentent tous des mesures pour alléger les charges qui grèvent le budget énergie des ménages .il convient de préciser que le budget de la ville a attribué au CCAS une dotation lui permettant le versement d’un complément de 100€ aux 500 familles concernées.
Mais la question posée par l’ensemble des projets de développement urbain de la municipalité concerne la cohésion sociale dans notre cité avec la concentration des populations aisées dans des zones centrales comme les grands boulevards tandis que les autres habitants se verraient relégués dans des quartiers périphériques comme les “belles terres “.
C’est à cet enjeu que les élus de notre groupe “Marcq ensemble écologiste et solidaire s’adressent en exigeant un débat et un référendum local sur les projets d’urbanisme de la ville.
Les élus de Marcq ensemble sont à votre écoute et notamment lors de notre permanence le 5 septembre à 18h au local en mairie .
Laurent SEAILLES
Conseiller municipal (PS) élu sur la liste "Marcq ensemble écologiste et solidaire" avec Odile Vidal-Sagnier (EELV) et Philippe Crépel (PCF).